Pépinière PALMARIS www.palmaris.org ggggg Agaves, yuccas, palmiers de tous climats, bananiers, héliconias, fruitiers tropicaux, plantes originales... |
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Voici le récit d'un petit séjour "palmistique" en Guadeloupe au début de novembre 2002 ... Les palmes de Karukéra (Article paru en juin 2003 dans le n°35 du Palmier, revue trimestrielle des Fous de Palmiers) Sommaire : La Guadeloupe s'est appelée Karukéra jusqu'au 4 novembre 1493, date à laquelle Christophe Colomb la découvrit en y débarquant au terme de son second voyage vers l'Amérique. Elle a la forme d'un papillon de 1438 km² et marque approximativement le milieu de l'arc des petites Antilles par 16 degrés de latitude nord. Elle est bordée à l'est par l'océan atlantique et à l'ouest par la mer des Caraïbes. Après avoir été française puis anglaise, c'est un département national depuis le traité de Paris de 1814. Les écoliers y sont en uniforme et on y croise des bureaux de poste jaunes et bleus et des gendarmes, même si le code de la route y est interprété avec une poésie toute tropicale. Accompagné de mon neveu photographe qui est de tous mes voyages naturalistes, j'ai eu le plaisir en novembre dernier d'y passer 10 jours, à la recherche de tout ce qui porte des palmes. Palmes végétales s'entend, car il y a tant à voir sur l'île que je n'ai qu'à peine aperçu la mer au grand dam de ma chère sur, Guadeloupéenne de cur depuis 3 ans. M'ayant connu tout petit, elle ne s'étonne plus de l'exercice parfois excessif de ma passion naturaliste. Elle pensait pourtant bien cette fois que, la sagesse de la maturité aidant, nous passerions quelques heures au bord de l'eau, principal attrait des métropolitains. Espoir perdu car 10 jours ça passe très vite et le programme botanique était chargé ! Des contacts avaient été pris avec des agents naturalistes de la DIREN, de l'ONF et de l'administration du Parc National de la Soufrière. Ils nous ont fait gagner un temps précieux. Grâce à eux, toutes les stations à palmiers d'intérêt ont pu être visitées. Qu'ils en soient vivement remerciés ici. La
Guadeloupe est constituée de 2 îles de surfaces sensiblement
égales reliées par un isthme. Leurs climats et leurs sols
sont très différents. Basse-Terre, ailes sud-ouest du papillon,
est volcanique et toute en rondeurs. Elle est copieusement arrosée
toute l'année et son arête montagneuse orientée nord-sud
est couverte d'une flore tropicale humide. Elle est née des vomissements
telluriques successifs de la Soufrière, volcan en sommeil qui culmine
à 1467 mètres dans sa partie sud. |
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Comme sur toutes les îles tropicales, la flore ornementale et fruitière de Guadeloupe a été considérablement enrichie et ressemble à ce que l'on peut voir un peu partout sous toutes les latitudes tropicales c'est à dire : les arbres du voyageur (Ravenala madagascariensis) ci-contre et les flamboyants (Delonyx regia) de Madagascar, les fromagers d'Inde, les Heliconia d'Amérique du Sud, les Alpinia, les Cycas circinalis et revoluta, la rose de porcelaine, les divers bananiers d'Asie du Sud-Est, l'arbre à pain (Artocarpus altilis) , le Pandanus sanderi d'Océanie, etc |
Ravenala madagascariensis, l'arbre du voyageur |
Heliconia caribae |
Heliconia collinsiana |
Il en est de même pour les palmiers fruitiers et ornementaux : l'universel cocotier (très polymorphe), le Pritchardia pacifica des îles Tonga, le Livistona chinensis d'Asie du Sud-Est, le célèbre multipliant Dypsis lutescens malgache et le palmier de Noël Veitchia merrillii philippin font partie intégrante des paysages urbains. | |
Racines échasses de Pandanus sanderi |
Les 3 Cycas circinalis deGrande Anse |
Dypsis lutescens adulte |
FFruits d' Adonidia merrillii, palmier philippin très commun en Guadeloupe |
Néanmoins,
l'usage d'espèces indigènes a été conservé
: Coccothrinax barbadensis pour les petits jardins privés
et Roystonea oleracea pour les places publiques et alignements. La Guadeloupe souffre beaucoup de la concurrence que les flores de palmiers des îles voisines des grandes Antilles exercent sur les amateurs de palmiers. La diversité est bien plus grande à Hispaniola et Cuba, à quelques brasses de là seulement. Néanmoins, la Guadeloupe possède le charme des oubliées (par les palmophiles) et nous avons pris grand plaisir à en dénicher les trésors cachés. Sur la soixantaine d'espèces de palmiers recensées en Guadeloupe dans la récente édition de la flore des Antilles de Jacques Fournet (CIRAD), seuls 19 sont originaires des grandes et petites Antilles. Parmi elles, 7 (peut-être 8) sont indigènes en Guadeloupe. Acrocomia aculeata considérée jusqu'il y a peu comme éteinte en Guadeloupe vient d'être reprouvée en 2 exemplaires adultes poussant en bordure d'un chantier à 2 pas d'un grand centre commercial de Baie-Mahault ! Toutes les autres espèces de palmiers ont été introduites. |
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Le Grand Pritchardia pacifica de Grand Camp |
Nicolai (=Eltingera) eliator, la rose de porcelaine (Strelitziacée) |
L'aéroport
Pôle Caraïbe |
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Les superbes Roystonea oleracea de l'aéroport Pôle Caraïbe |
Un superbe plant de Livistona rotundifolia en fruits dans un jardin de Morne à l'Eau |
Les
Abymes La ville des Abymes ne présente en elle-même aucun intérêt touristique. Banlieue de Pointe-à-Pitre, elle comporte des zones d'habitats collectifs, des centres commerciaux et artisanaux traversés par des voies rapides. Elle vaut néanmoins la peine d'être parcourue pour les palmiers qui y ont été plantés. Dans le secteur de Grand Camp poussent quelques Pritchardia pacifica dont un atteint 10 mètres. Vue de dessous, la structure de leur silhouette hérissée ressemblent à celle des flocons de neige vus à la loupe. Le noir de leurs petits fruits en grappes régulières tranche avec le blanc floconneux de leur cur. Les touffes de Dypsis lutescens sont abondantes sur les terres-pleins et espaces verts. Ces palmiers prennent ici leur ampleur naturelle. Leur stipe annelé de 2 à 3 mètres est terminé par une robuste couronne évasée à manchon jaune cireux. Rien à voir avec leurs frères métropolitains des vestibules de banques qui se nourrissent de jus de mégots ! |
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Pritchardia pacifica des îles Tonga |
On peut voir également à Grand Camp un alignement de Caryota mitis dont certains en fin de fructifications dépérissent naturellement. Veitchia merrillii est commun partout, mais en cette saison, ses infrutescences laiteuses à fruits immaculés rouge vif ne laissent pas indifférent. Elles émergent de dessous le manchon sous une couronne géométriquement ordonnée. Au bord de la voie rapide, 2 très vieux Elæis guineensis reflètent leur image ébouriffée dans une mare croupissante ! Sommaire |
Morne
à l'Eau et Le Moule |
Des Coccothrinax barbadensis sauvages dans les Grands Fonds |
Jabrun,
les Grands Fonds Sur la route de Morne à l'Eau à Jabrun et autour de ce hameau rural, on peut admirer ça et là des populations sauvages de grands Coccothrinax barbadensis. Ils ont poussé jadis au cur de la forêt semi-sèche maintenant disparue et réduite en maigre pâturage où poussent la sensitive rampante et une vilaine ortie. Plus au cur des Grands Fonds, au milieu de collines aux pentes caillouteuses très instables persiste une population rélictuelle d'Acrocomia karukerana. Ce proche cousin d'Acrocomia aculeata ne croît qu'en Guadeloupe et peut-être encore en Martinique. Pour certains auteurs, il ne serait qu'une forme locale de l'Acrocomia aculeata largement répandu sur le continent sud-américain. Il s'en distingue néanmoins par quelques détails anatomiques. Ses fruits et graines sont un peu plus petites et les longues épines du stipe ne sont pas rangées en anneaux, mais distribuées au hasard sur l'écorce. De plus, elles tombent avec le temps. C'est un grand palmier de 5 à 10 mètres de haut à la couronne sphérique et ébouriffée. Il est d'une grande rareté car la population des Grands Fonds semble la seule encore digne de ce nom. Elle comporte une cinquantaine d'adultes dispersés sur les versants de 5 collines boisées tournés vers un même vallon. Ils fructifient généreusement mais les plantules et plants juvéniles sont très peu nombreux. Le fruit est traditionnellement consommé par les Guadeloupéens. |
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Acrocomia karukerana Il ne subsiste que moins de 50 individus de cette espèce endémique en Guadeloupe |
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S'il ne faut pas manquer de parcourir Grande-Terre, c'est plutôt sur Basse-Terre que les amoureux de palmiers trouveront vraiment leur compte. La
forêt de Sofaia |
Prestoea montana la forme à rachis rouge de la forêt de Sofaia |
Cette espèce est par ailleurs présente à toute altitude de la forêt tropicale sur Basse-Terre, jusque qu'à plus de 1200 mètres d'altitude, près du sommet de la Soufrière où on le trouve nanifié parmi une végétation basse de mangles, de philodendrons géants rampants et de fougères arborescente n'excédant pas un mètre. Néanmoins, c'est à Sofaia que nous avons pu voir les plus beaux sujets. Préservée des fréquentations touristiques intenses, la forêt de Sofaia présente un charme particulier et une végétation luxuriante qu'il est aisé d'observer dans sa hauteur du fait de l'escarpement de ses chemins de crêtes. Selon les auteurs, de 3 à 9 espèces de fougères arborescentes croissent en Guadeloupe. Un il un peu exercé en distingue rapidement 3 d'aspects très différents, mais toutes extraordinairement belles. | |
Végétation luxuriante mais basse sur les pentes de la Soufrière |
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Fougères arborescentes (Cyathea arborescens) en bords de route au sud de Basse-Terre |
Deshaies
et son jardin botanique Deshaies, petite bourgade tranquille sur la mer des Caraïbes est connue pour ses plages de sable chaud. En accédant à la plage de Grande Anse par le chemin nord, on longe un domaine boisé où poussent discrètement quelques jolis palmiers. Une vingtaine de Roystonea oleracea et un R. regia dominent un superbe Elaeis guineensis au stipe massif, quelques Livistona chinensis et Ptychosmerma elegans adultes, ainsi que 3 sujets de Cycas circinalis de 3 mètres de stipe qui valent à eux seul le détour. Il s'agit sans doute là d'un ancien parc abandonné. |
Perché sur les hauteurs de la commune, en bord de mer, le jardin botanique de Deshaies est de création récente. Ce fut d'abord un domaine privé planté par un amateur de botanique. Il fut ensuite la propriété de Coluche il y a une quinzaine d'année. Il est depuis peu ouvert au public et aménagé en parc floral. On y trouve de nombreuses espèces de palmiers, mais la plupart sont très jeunes et non ou mal étiquetés : Latania lontaroides, Bismarckia nobilis, etc. Nous avons noté néanmoins de jolis bouquets de Ptychosperma macarthurii et de beaux adultes de Hyophorbe lagenicaulis et Wallichia disticha. Le fleuron du parc sur lequel s'appuie sa communication est un talipot, Corypha umbraculifera dont le stipe dépasse déjà 3 mètres. Ce palmier majestueux aux gigantesques palmes originaire d'Inde et du Sri Lanka ne fleurit qu'une fois à la fin de sa vie (environ 80 ans). Un jeune sujet a été planté au pied pour assurer la relève. Sommaire de l'article
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La
route de la traversée La seule route qui traverse Basse-Terre de part en part d'ouest en est conduit de Baie-Mahault à Petit-Bourg. Elle mérite d'être parcourue à pied mais ne possède pratiquement pas de bas-côté et la circulation automobile y est toujours rapide, bien que rarement dense. Elle passe au pied des Deux Mamelles, collines très suggestives côté ouest de la chaîne montagneuse. On y rencontre tout le long çà et là des Prestoea montana, dont certains atteignent 4 à 5 mètres de stipe. C'est la seule espèce de palmier abondante de la flore forestière guadeloupéenne. Au sous-bois manquent cruellement les nombreuses petites espèces des genres Geonoma, Bactris et Chamaedorea si gracieuses en Amazonie. Sur le versant ouest de la Mamelle " Petit-Bourg " pousse une population clairsemée de grands palmiers au stipe clair de près de 8 mètres, au manchon étroit, aux palmes dressées à pinnules tombantes. Ils pourraient bien être des Euterpe dominicana. Ils dominent une forêt de fougères arborescentes (Cyathea arborescens) et sont visibles de loin, mais difficiles d'accès. Nous les avons découverts et furtivement approchés le dernier jour de notre séjour. Nous n'avons trouvé aucune information à leur sujet et serions fort heureux d'en obtenir ! Au sortir de la forêt tropicale vers Petit-Bourg, une poignée de Syagrus amara dépassent de la canopée. Ce palmier endémique des Petites Antilles et le seul Syagrus qui soit insulaire, les nombreuses espèces du genre croissent toutes sur le continent sud-américain. Cette espèce est menacée car son emploi est tout simplement oublié dans la flore ornementale. On en compte bien encore quelques dizaines éparpillées au Sud de l'île, entre la ville de Basse-Terre et Capesterre, mais il s'agit de très vieux sujets dans des jardins publics ou des parcs de vieilles demeures. |
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Population de grands palmiers sur la pente nord-ouest de la Mamelle Petit-Bourg. Sans doute des Euterpe dominicana. Sommaire de l'article |
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Le
parc floral de Valombreuse à Petit-Bourg Créé depuis plus de 10 ans, le Parc floral de Valombreuse mérite le détour pour tout amateur de palmiers. Il est niché sur une colline et descend jusqu'au creux d'un vallon ombragé. Parfaitement intégré à l'écosystème tropical, il propose une promenade agréable entre flores ornementale et sauvage de Guadeloupe juxtaposées avec beaucoup de goût. Ici, la plupart des palmiers y sont âgés. La palmeraie comporte de grands Dypsis decaryi, de superbes Elaeis guineensis, un Wodyetia bifurcata, un Livistona rotundifolia, un jeune talipot âgé de 15 ans et un superbe Corypha utan de 2 mètres de stipe au feuillage merveilleusement organisé. Une beau bouquet de Cyrthostachys renda a fructifié par le passé. D'autres palmiers, sans doute de grands Veitchia ont résisté à nos tentatives de détermination. Le parc est très riche d'autres familles végétales comme les Strélitziacées, Zingibéracées ou Musacées. |
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Terrible coeur de talipot (Corypha umbraculifera) |
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La
région Sud de Basse-Terre |
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L'allée Dumanoir, à Capesterre bordée de 200 Roystonea oleracea, regia et borinquena |
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Mais le site le plus extraordinaire visité au cours de notre séjour se situe dans les environs de Trois-Rivières, à la pointe sud de l'île de Basse-Terre. Dans le secteur du parc archéologique des roches gravées, dans l'enceinte de ruines agricoles pousse la dernière (ou la première) population du splendide Aiphanes erosa (= Aiphanes minima) de Guadeloupe. Les spécialistes ne sont pas d'accord sur son origine. Inconnue ailleurs en Guadeloupe, cette espèce pousse encore à St Vincent et à la Barbade. Pour certains elle aurait été introduite sur cette station (alors riche propriété agricole) comme essence ornementale voici plus d'un siècle. La population actuelle est réduite à quelques dizaines d'individus moyens et adultes et une centaine de plantules de moins de 2 ans.
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Aiphanes erosa |
Tous poussent dans un taillis sec au sous-bois clair. L'espèce semble bien implantée. Un seul sujet portait des fruits mûrs lors de notre visite et les seuls rencontrés au sol furent observés éparpillés dans un rayons de 50 mètres, la peau rouge vif et la pulpe à peine entamées par des dents de petits rongeurs du type rats. Nul doute que ces animaux introduits il y a 2 siècles et nombreux sur l'île participent à la survie de ce végétal extraordinaire. Ce charmant palmier présente un stipe élancé, cylindrique et lisse, lagéniforme chez les jeunes sujets, et régulièrement annelé de rangées de longues épines noir luisant du plus bel effet. Les feuilles courtes, arcquées et irrégulièrement pennées présentent les mêmes épines sur le rachis et les nervures. Les infrutescences également épineuses sont chargées de fruits rouge vif. Si le paradis existe, je suis sûr qu'il est planté d'Aiphanes erosa (où alors il faut corriger cette erreur tout de suite) ! |
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Acrocomia
karukerana est protégés
par arrété prefectoral. On parle de protéger de même
Acrocomia aculeata, Aiphanes erosa et Syagrus amara.
Cette interdiction de récolter les graines et de cultiver les plants
chez soi risque de conduire ces espèces, au mieux vers l'oubli,
au pire vers l'extinction dans la plus grande indifférence comme
il en est pour d'autres végétaux rares de Guadeloupe comme
le Gayac, superbe arbuste très fructifère à croissance
très lente et au bois dur dont on faisait des poulies du temps
de la marine à voile. Sa culture est très aisée et
pourtant l'espèce s'éteint lentement car internationalement
"protégée". La protection des baleines, du panda
ou du tigre du Bengale se justifie parfaitement par maintien des populations
dans leurs écosystèmes car personne ne peut les aider en
dehors. Pour des plantes qui par contre se multiplient facilement mais
dont les habitats naturels ont quasiment disparus, ne serait-il pas judicieux,
en plus d'une bonne gestion des populations sauvages relictuelles, d'engager
un programme de culture en partenariat avec des pépinières
locales contrôlées et des communes qui utiliseraient les
plantes dans leurs espaces verts ! Une large diffusion contribuerait à
l'appropriation de ces plantes à valeur patrimoniale par les populations
locales plutôt que d'étouffer leurs derniers souffles sous
des chapes administratives qui donnent bonne conscience et ne coûtent
rien ! Les optimistes penserons sans doute que l'administration a le génie
de Monsieur Parmentier qui aida jadis à la démocratisation
de la pomme de terre en France en faisant surveiller les parcs où
elle était cultivée par des gardes qui devaient fermer les
yeux sur les voleurs ! Saurions-nous, nous "Fous de Palmiers", relever le défis de leur sauvegarde ? Léon ROGEZ Mars 2003 |
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PS : Depuis la rédaction de cet article, il m'est parvenu quelques informations concernant Acrocomia aculeata en Guadeloupe. Contrairement à la version officielle (Diren), il semble qu'il reste encore quelques dizaines de ce joli palmier dispersés en Guadeloupe. Leur recensement est en cours. Je rappelle qu'Acrocomia aculeata est par ailleurs encore très répandu dans toute l'Amérique du Sud tropicale. En 2006, un programme de réhabilitation des Acrocomia guadeloupéens semble se mettre en place sous l'impulsion d'un jeune botaniste local. Pour les 2autres espèces menacées (Aiphanes erosa et Syagrus amara), les informations ne sont hélas pas bonnes. |