Pépinière PALMARIS www.palmaris.org gggggggggggggggg Agaves, yuccas, palmiers de tous climats, bananiers, héliconias, fruitiers tropicaux, plantes originales... Nom scientifique : Dicksonia antarctica Famille botanique : Dicksoniacées Origine géographique : Tasmanie et Sud-est de l'Australie où les populations sont gérées depuis plusieurs décennies dans le but de produire des plantes pour l'exportation. Climat : Tempéré mais très humide. Cette espèce supporte des gels de l'ordre de -7°c sans dégat sur le feuillage. Le tronc résiste à des gels prolongés de -10°c, exceptionnellement de -12°c. Exposition : Dicksonia antarctica doit être placée à l'abri des vents desséchant et froids. Elle aime l'ombre ou la mi-ombre mais supporte le plein soleil à condition que ses feuilles s'y soit développées, elles grillent en quelques heures sinon. Sol : Bonne terre riche et profonde, très bien drainée. Attention d'éviter la stagnation de l'eau au pied et les apports excessifs d'engrais organique qui détruisent rapidement le système racinaire. Remarques : Cette belle espèce de fougère arborescente est l'une des plus résistantes au froid. C'est également celle qui développe le plus gros tronc. Certains sujets peuvent atteindre exceptionnellement 60cm de diamètre, 30cm étant le diamètre le plus courant. La hauteur du stipe peut dépasser les 15m dans les contrées d'origine. Les sujets de fort diamètre peuvent émettre plus de 75 feuilles par an, 25 pour les sujets habituels. Les feuilles mesurent de 2 à 4m de long ! Sous nos climats, la croissance du tronc d'une Dicksonia antarctica installée n'est que de 2cm par an (10 à 15cm dans ses contrées d'origine !). On est donc obligé de recourrir à l'importation si on veut cultiver un sujet bien développé. Dicksonia antarctica est parfaitement adaptée au climat de nos côtes atlantiques. Ailleurs, elle requiert un arrosage artificiel. Elle supporte assez bien l'arrosage à l'eau calcaire.
Remarques communes aux fougères arborescentes : Les fougères arborescentes proviennent de régions tropicales ou tempérées chaudes d'altitude où elles trouvent un climat constant toute l'année. Ce sont généralement des zones où la pluviométrie est énorme (4 à 8m d'eau/an) et où la température n'oscille que dans des plages étroites dans la journée et tout au long de l'année (10°c/18°c, 15°c/20°c ou 18°c/25°c). Contrairement aux palmiers qui possèdent un bourgeon foliaire au sommet de leur stipe et des bourgeons racinaires à la base, une fougère arborescente n'occupe que les derniers décimètres de son faux-tronc qui n'est qu'un gros rizhome dressé couvert de racines adventives séchées. On peut donc la tronçonner à partir de 30 ou 40cm sous ses feuilles et la réenraciner plus ou moins aisément à cette hauteur. C'est de cette façon que procèdent les exportants forestiers qui récoltent les fougères arborescentes à l'occasion de coupes de bois. Ils sectionnent les feuilles, tronçonnent le tronc au niveau du sol et expédient les plantes empilées dans un conteneur réfrigéré. Plusieurs mois après, en pépinière, les troncs sont remis en culture. Un trempage réveille les bourgeons mis en dormance par la sécheresse. Il ne faut plus jamais alors que le tronc sèche complètement. Des feuilles nouvelles sont émises (par bouquets une ou 2 fois dans l'année chez les Dicksonia, une par une sans arrêt chez les Cyathea). De nouvelles racines sont émises à partir du haut du tronc et colonisent le tronc mort jusqu'au sol afin de nourrir de nouveau la plante qui vit sur ses réserves et la décomposition partielle du tronc dans l'attente. Ces racines progressent environ à la vitesse moyenne de 10cm/mois vers le sol. Un tronc de 120cm mettra donc à peu près 8 à 10 mois pour s'enraciner au sol. Il est donc primordial de maintenir le tronc humide en l'arrosant copieusement quotidiennement par le dessus lors des périodes de sécheresse. Il faut aussi l'étayer solidement durant au moins 2 années après plantation. Les fougères arborescentes vivant dans des sols lessivés n'ont besoin que de peu de matière organique dans le substrat. Un apport brutal d'engrais organique brûle les racines et empoisonne la plante en quelques jours (symptôme de feuilles flasques pendantes). Par contre, elles apprécient beaucoup l'engrais soluble auquel elle réagissent très vite en donnant de nouvelles feuilles vert profond. 1 à 2 arrosages hebdomadaires dans le coeur de la plante avec de l'engrais "plantes vertes" dilué à la moitié de la dose prescrite entre mars et novembre suffisent à obtenir une plante superbe. Sauf exceptions, de nombreuses fougères (arborescentes ou non) ne supportent pas l'arrosage à l'eau calcaire qui fini par les empoisonner plus ou moins rapidement. |
Dicksonia antarctica, plant monumental dans la grande serre
de Vulcania à St-Ours-les-Roches (63) Dicksonia antarctica, plants monumentaux dans la grande serre
de Vulcania à St-Ours-les-Roches (63) Dicksonia antarctica, plant monumental dans la grande serre
de Vulcania à St-Ours-les-Roches (63) Dicksonia antarctica, Parc des Termes de Cambo-les-Bains
(64) Dicksonia antarctica au Jardin des Martels à Giroussens
(81) Les températures inférieures à -7°c grillent
les feuilles de Dicksonia antarctica. Feuillage de Dicksonia antrctica La base du pétiole de Dicksonia antrctica, ici encore
enroulée dans la crosse, est couvert d'une épaisse toison
rousse. Dicksonia antarctica. Rapidement, la crosse se déroule.
La partie médiane du pétiole est moins pileuse. Troncs de 60cm de Dicksonia antarctica non racinés et
non feuillés Ces troncs sectionnés de Dicksonia antarctica de 120cm
sont juste posés sur le sol et régulièrement arrosés |